vendredi 31 octobre 2008

Un coup de coeur de porte-bébé

Depuis la venue au monde de mon grand A, il y a (déjà!) cinq ans, j'ai toujours été une adepte du portage. Pas de canot mais de bébé.

J'ai eu l'occasion de tester avec mes bébés l'écharpe Maman Kangourou et le sling Heart to Heart. Mais je n'étais pas entièrement confortable ni avec l'une ni avec l'autre. J'avais toujours l'impression d'avoir à tenir mon bébé ou j'avais carrément mal au dos.

Cette fois-ci, j'y suis allée avec un porte-bébé qui se situe entre le porte-bébé traditionnel genre Snugli et l'écharpe porte-bébé.

Je l'ai pour la première fois aperçu à l'aéroport lorsqu'une maman est sortie de l'avion en même temps que nous. Son bébé avait l'air tellement confortable, tout endormi, avec la tête bien supportée par un capuchon et elle, hé bien ma foi, elle avait l'air franchement à l'aise, les deux bras occupés à tirer ses valises. J'ai donc couru après elle pour lui demander la marque de son porte-bébé et lui demander si elle était satisfaite de son porte-bébé.

- Exciouze-me but I would like to know if you like your...euh...baby...euh...carrier?
- Sure! This is the most confortable one I have used since now.
- Wondeurfoule! What is...euh...the brand? And...euh...where did you...euh...buy it?
- I have bought it in California and it is an Ergo baby carrier.
- Thankiou very much madame!

Hum. La Californie, c'est juste un petit peu loin pour aller acheter un porte-bébé me fait remarquer mon doux E.

Qu'à cela ne tienne, après avoir fait des recherches sur le net, j'ai découvert une place à Montréal qui en vend et une à Québec. Génial!

Mais finalement, c'est en...Californie que mon porte-bébé a été acheté!! Pas par moi, snif! Mais par une charmante amie qui y faisait un séjour.

Depuis la naissance de O, j'ai eu plusieurs occasions de tester ce superbe porte-bébé. Et je l'adore!!! J'ai le petit encart coussiné pour nouveau-né et miss O s'y endort systématiquement à chaque fois qu'elle y séjourne!

J'ai pris de longue marche avec O dans le porte-bébé, j'ai cuisiné, je suis allée chercher ses frères à pieds à l'école et à la garderie, je suis allée ceuillir des pommes, je suis allée à l'épicerie, à la bibliothèque, partout! Et toujours le même confort pour maman et bébé.

Ce que j'aime aussi c'est le fait qu'il n'y a rien entre mon bébé et moi. Pas de barrière en tissus. Un vrai contact. Je peux même allaiter O lorsqu'elle est dedans! Je mets en place le capuchon pour soutenir sa tête et je bénéficie du même coup d'un écran d'intimité pour ne pas montrer mes petits bouts à tout le monde!

J'adore aussi le fait que c'est super facile et rapide à installer. Deux clics et voilà, c'est prêt!

Même E s'est pavané avec sa fille collée sur son ventre et il a grandement apprécié l'expérience!

Voici quelques photos de mon porte-bébé en action.

C'est un produit que je vous recommande! ;-)

Quel confort, n'est-ce pas? Chuuuuut...bébé fait dodo! ZZzzzzzzz

jeudi 30 octobre 2008

J'aurai allaité partout!

Je reviens d'une balade entre filles avec ma petite O. Ça fait du bien de faire le plein visuel de belles choses, de croiser du monde, de voir les décoration de Noël (avant l'Halloween!?!), bref ça fait du bien.

Sauf que quand tite-puce se met à pleurer devant un présentoire de tuques et de mitaines chez Simmons, ce n'est pas parce qu'elle est émue devant tant de beautés!

Non. Madame réclame les bras de maman et même - excellent moment et excellent endroit poupée- le sein maternel.

Mais elle ne m'a pas prise de court, cette petite coquine. Non! Car moi, j'en ai vu d'autres avant elle! J'étais donc prête à l'allaiter (ou à mettre à off son système d'alarme, c'est selon) n'importe où!

Mon secret?

Un couvre-bedaine! Oui, oui, vous avez bien lu, un couvre-bedaine!

Accessoire in-dis-pen-sa-ble pour toute mère allaitante qui se respecte le bedon!

C'est donc grâce à mon couvre-bedaine que j'ai pu, d'une main soutenir ma puce et de l'autre soulever discrètement mon chandail, le tout, sans que personne n'ait vu le moindre bout de peau irrévérencieux de mon ventre! Génial, non?

En tout cas, ça m'aura permis de regarder un peu plus longuement l'étalage de tuques et mitaines et de pouvoir rouler mon carrosse (toujours O au sein) jusqu'au premier banc que j'ai pu trouver sans percer les tympans de quiconque.

J'aurai bien allaité partout finalement! Après la file d'attente chez Ikea, la rue, sur le bord de la route, dans le bain,.........

P.S. Attention: montée de lait: je suis allergique au fait que trop souvent les mamans magasinent oisivement, tranquillement et looooonguement sans sourciller tout en poussant un carrosse dans lequel un bébé hurle à s'époumoner. Come on les filles! N'avez-vous jamais entendu parlé des priorités qui changent quand on devient maman? Je suis la première à vouloir aller magasiner pour me changer les idées mais jamais, au grand jamais cela se fera au détriment du bien-être de mon bébé. Si ce petit être essaie de me dire quelque chose en pleurant à fendre l'âme et bien je considère que c'est mon devoir (j'insiste sur ce mot) de faire tout en mon pouvoir pour le comprendre. Et cela ne se fait pas en regardant un mur de jolies bobettes en dentelle. Désolée.

lundi 27 octobre 2008

Cultiver le sentiment amoureux

La venue au monde de notre petite O m’a fait réaliser combien c’était facile de cultiver le sentiment amoureux dans notre couple lorsque nous n’avions pas encore d’enfant! Nous avions tout notre temps pour se parler, discuter de tout et rien, se promener main dans la main, aller au resto, au cinéma, se coucher et se lever tard, se coller sans rien dire…Oui, c’était facile; rien que nous deux à penser.

Avant d’avoir des enfants, que c’était aisé de prendre du temps pour me faire belle. Mes cheveux étaient toujours (ou presque) lissés au fer plat, mes sourcils épilés, mes cils portaient fièrement le mascara en tout temps et je prenais soin de choisir des vêtements qui mettaient ma silhouette en valeur. Je m’habillais en tailleur pour le travail et la fin de semaine, je me faisais toute belle lorsque nous sortions. Ne vous méprenez pas, je n’étais pas une poupoune plastique qui jouait à faire la belle pour épater la galerie! J’étais simplement une jeune femme qui avait le temps et le goût de prendre soin d’elle et pour qui bien paraître était assez important.

Puis, vint le jour où j’eus mon premier enfant. J’ai passé près d’un an et demi dans un corps qui n’était plus le mien. Avec toutes les grandeurs possibles qui s’y alignaient, ma garde-robe avait des allures de magasin. Le matin, c’est avec un pincement au cœur que j’étirais mon bras vers le pantalon de la plus grande taille. Mes chandails semblaient avoir rétréci au lavage d’un seul coup. Entre m’occuper de mon enfant, le ménage et quelques contrats, le temps dont je disposais avant pour prendre soin de moi avait fondu comme neige au soleil. J’étais toutefois remplie de bonnes intentions et je m’efforçais donc, tant bien que mal, à m’étirer les cheveux au fer plat et à mettre du mascara. C’était même plutôt bon pour mon moral. Je ne voulais surtout pas finir par ne porter rien d’autre que des pantalons en coton ouaté et me faire couper les cheveux courts et permanentés, car ça serait plus facile d’entretien! Ma motivation la plus profonde était aussi que je désirais rester une femme désirable aux yeux de mon chum. Pas facile avec 20 livres en trop! Malgré tout, il m’a toujours trouvé séduisante et nous étions toujours amoureux fous, envers et contre tous, malgré les nuits trop courtes, malgré mes angoisses de fifille!

18 mois plus tard, avec la fin de l’allaitement et avec de la patience, j’avais enfin retrouvé ma taille d’avant (ou presque!). Je n’ai eu que deux mois pour en profiter puisque je suis à nouveau tombée enceinte lorsque mon fils aîné avait 20 mois…

Entre les maux de cœur, les courses après mon fiston, le ménage et les contrats, le temps dont je disposais pour mon couple et pour moi était encore plus mince qu’avant! Malgré tout, mon chum et moi avions développé de nouvelles façons d’être bien ensemble. Trop épuisés pour parler à la fin de la journée? Pas grave! On se colle sur le divan et on ne dit rien! Juste sentir la chaleur de l’autre et son odeur nous permettait de rester zen et bien l’un avec l’autre ou encore, on se collait en cuillère dans notre lit et on écoutait, sur notre iPod, des vieux succès du temps du secondaire (les slows qu’on avait dansés collés-collés dans les partys de sous-sol). C’était bon pour le cœur!

Neuf mois plus tard, un autre petit être s’est greffé à notre cellule familiale tissée serrée. Les nuits sont subitement redevenues courtes, les journées parsemées de siestes et les seins en très grande demande! Je m’ennuyais de mon chum, même s’il était à côté de moi. Je m’ennuyais de NOUS. Juste nous deux! Nous étions sur le pilote automatique. Lui s’occupait du plus vieux, moi du plus jeune. Le soir venu, je m’endormais en deux secondes et demie, rien de moins!

Mes 20 livres en trop sont également revenues (je ne m’ennuyais tellement pas d’elles pourtant!). Mais, cette fois-ci, je savais (ou enfin, j’espérais très, très fort) qu’elles finiraient par repartir un jour! Cependant, mes chandails trop courts et mes jeans trop serrés me tapaient royalement sur les nerfs! Comment se sentir femme et désirable avec une tête vissée sur un corps bien enrobé et dont le ventre est mou comme du Jello? Rajoutez à ça, le fait que me coiffer se résumait la majeure partie du temps à me faire une queue de cheval et que je m’habillais de façon à être confortable pour jouer avec les enfants. Bonjour la séduction! On a beau respirer profondément, regarder avec tendresse nos rejetons, le malaise ne passe pas toujours aussi facilement!

Quelques mois ont passé et notre routine familiale est redevenue normale. Un soir, les enfants couchés, nous avons littéralement sursauté lorsque nous nous sommes aperçus que nous étions tous les deux assis sur le même divan, en même temps, devant la même télévision! Nous nous sommes regardés, nous avons ri et avons savouré avec délectation ces quelques instants de calme en nous lovant dans le divan en nous tenant par la main. Nous avions une fois de plus survécu à un grand changement dans notre vie de couple!

Voilà que, quelques mois plus tard, une petite O s'est implantée dans mon ventre et, par le fait même, dans nos vies. Une grossesse, deux petits bonshommes à s'occuper et une maisonnée à faire rouler, c'est bon pour apprendre à être efficace mais ça fait la vie dure au romantisme, n'est-ce pas?

Un autre accouchement plus tard, je sais je sais...que ces **!?$!! livres en trop vont finir par partir (ok, compris là?!?) mais, mes chandails trop courts et mes jeans trop serrés me tapent toujours royalement sur les nerfs! ! Je me trouve tout... sauf sexy, laissez-moi vous le dire.

Et cette fois-ci, je me suis fait couper les cheveux en dégradé. Comme ça, lorsque je les lave, je peux les laisser sécher et frisotter comme bon leur semble. Au diable le fer plat! Après trois enfants, on laisse tomber des choses inutiles pour la survie des enfants. Les cheveux étirés en font partie.

Trèves de gémissements. Malgré tout cela, je n’ai cependant jamais été aussi amoureuse de mon chum. Je le trouve beau, séduisant, c’est mon âme sœur à moi! Je sais que c’est la même chose pour lui (oui, oui, il me l’a dit!). Il me fait sentir belle, désirable et ça, c’est merveilleux! Je n’ai pas besoin d’être tirée à quatre épingles pour qu’il me dise qu’il me trouve belle! Bien entendu, c’est encore aussi agréable de me pomponner de temps à autre. La maternité m’aura appris à me sentir belle, à me sentir femme, même lorsque je suis assise dans le salon avec mes bouts de choux, un peu de bave sur l’épaule, la couette ébouriffée et avec des bas Winnie de Pooh!

Je suis fière de notre couple. Ensemble, nous avons traversé toutes sortes de périples, de changements. Tout cela a rendu notre couple plus fort, plus solide. Nous avons le goût d’être ensemble le plus souvent possibles. Nous sommes capables de discuter durant des heures de tout et rien et ce, sans parler des enfants (je vous le jure!).

La clé du succès? Disons que ça prend beaucoup d’amour au départ, de la patience (beaucoup!), le goût de s’investir et une communication ouverte complètement. Et vous savez quoi, la Saint-Valentin chez nous, ça se fête tous les jours! Un souper aux chandelles un mardi soir, un bisou échangé à la table sous le regard attendri de deux (et demi) petits cœurs heureux comme tout. Voilà mon bonheur!

vendredi 24 octobre 2008

Patience

Patience

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Patience (homonymie).

La patience est l'aptitude de quelqu'un à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.

La patience est, à travers le monde et les croyances, une qualité essentielle requise pour celui qui aspire à la sagesse. Comme la méditation, la patience s'acquiert et s'exerce ; elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé en général à l'agitation naturelle, à l'impatience innée. Si la patience quotidienne est parfois « récompensée » par un bien – par exemple l'attente sage du petit enfant auquel on offre un cadeau en récompense – la patience religieuse est une clé pour l'aboutissement de soi et n'a pas exactement la même valeur morale. Le sens commun de la patience correspond à une réalité qui est à distinguer de la patience spirituelle, élément essentiel de nombres de croyances.


Voilà ce que j'ai pu mettre en pratique aujourd'hui. Je suis assez bonne élève.; mes petits professeurs ne me donneront peut-être pas 100% mais sûrement au-dessus de la note de passage! ;-)

Suite...

La pensée d'hier était non seulement prémonitoire mais également très juste. En effet, après m'être totalement sacrifiée à la cause de mes enfants ''bbbalades'' et d'avoir pris le temps de bien respirer durant leur sieste, voilà que par la suite, les petits miracles se sont produits.

La sieste, la véritable sieste, a finalement eu raison de mes deux petits hommes. Cette merveilleuse science du sommeil a su me les rendre calmes, reposés et de bonne humeur!!

J'en ai donc profité pour rattraper le temps perdu en chantant des comptines et en allant visiter la bibliothèque. J'y suis allée avec trois petites souris; une qui dormait et deux qui chuchotaient en se choisissant des livres. Le bonheur retrouvé quoi!


Morale de cette journée fameuse en deux temps: Il ne sert à rien de trop planifier avec les enfants. Just go with the flow!

Je le saurai pour la prochaine fois!

Pensée d'hier:: prémonitoire??

Je vous ai laissé hier sur une jolie pensée que j'avais lue dans un livre. Et bien aujourd'hui, j'ai l'honneur de la mettre en pratique cette fort jolie pensée...

Voyez vous, aujourd'hui, c'est une journée pédagogique. Une journée de congé donc. J'étais super heureuse à l'idée de passer la journée avec les enfants à la maison. Mais voilà que les fistons, et bien, y sont ''balade'' (lire malade, avec le nez congestionné)!


Et puis après? me direz-vous.

Et puis après?? Y sont grognons, fatigués, marabouts, impatients. Mes beaux projets de rigoler, jouer dehors, courir avec eux, Pfchiiitt! Envolés!

Je joue donc le rôle de la mère sacrifice. Celle qui se consacre à ses enfants (même si ils ne sont pas du monde!), qui joue constamment au pompier à éteindre des feux entre ces deux marsouins à la mèche courte, tente de les faire manger et de les coucher pour une sieste (en se croisant les doigts et les orteils pour que l'aîné fasse un vrai dodo!). Celle qui a mal à la tête tellement elle se retient pour ne pas crier ou se sauver en courant! Hiiiiiiiii!

En mère dépassée que je suis, je vous avouerai que je ne trouve pas ma journée très palpitante. Vous l'aurez deviné...


...

Les enfants sont maintenant couchés, la maison est soudain bien tranquille. Ça fait du bien un ti-brin. Et voilà que je tombe sur une autre citation qui me pousse à me remettre en question et me fait réfléchir. La voici:

''Rien n'est plus facile que de critiquer !
La difficulté réside à convertir ce qui est négatif en positif. ''
Will Rogers


Ok. Lorsque mes garçons enrhubés se lèveront (espérons, plus de bonne humeur que cet avant-midi!), je me transformerai en un ange de patience. Promis. Question de ne pas ruiner complètement notre journée!

En attendant, je vais en profiter pour respirer profondément et tranquillement...

jeudi 23 octobre 2008

À toutes les mamans et futures mamans...

''Le sacrifice personnel est le miracle original qui donne naissance à tous les autres dont on parle.''
- Ralph Waldo Emerson



Bisous.

mercredi 22 octobre 2008

Mon secret pour combattre la grisaille avec le sourire...

Aujourd'hui, c'est gris, venteux et froid. Pour faire changement. Mais qu'à cela ne tienne, je me suis levée relativement de bonne humeur ce matin (question de me racheter pour mon humeur grognon d'hier peut-être?). Les sautes d'humeur de mère nature n'ont aucun effet pervers sur le légendaire esprit positif de maman M.

Vous voulez savoir mon secret? Et bien, je vous le livre avec plaisir.

Approchez-vous. Plus près.

Mon secret de l'ultime bonne humeur matinale réside en deux trucs bien simples: un bon cappucino maison (le Miscela d'Oro Gran crema est notre préféré) et du jazz plein la maison ou la voiture. C'est tout. Pas besoin de plus pour être heureux (à part une dose suffisante de sommeil pour ne pas se lever d'humeur massacrante dans mon cas). Ce mélange musique-caféine forme une armure mentale à toute épreuve. C'est garanti.



Et pour poursuivre en beauté la journée, rien de mieux qu'un petit carré de chocolat noir pour colorer nos pensées!


Finalement, je crois bien que j'aime la grisaille! Et vous? C'est quoi votre truc pour garder le moral?

Que fais-tu dans la vie?

Laissez-moi vous raconter une petite histoire.

Un couple qui s'aime depuis l'école secondaire est retourné dans sa ville natale pour un conventum improvisé d’amis. Ils sont tous allés souper au resto, question d’avoir du plaisir comme dans le bon vieux temps! Presque tout le monde autour de la table avait eu des enfants depuis leur dernière rencontre et les photos des petits se promenaient de mains en mains accompagnées de «Oh! Comme il est mignon!» «Wow! Quelle belle poupoune!». Une coupe de vin à la main, ils se remémoraient des souvenirs de jeunesse et prenaient des nouvelles de tous et chacun.

Bien entendu, la question «Pis, qu’est-ce que tu fais de bon dans la vie? Où travailles-tu?» était sur toutes les lèvres! Et, la femme du couple en question, répondait, le plus naturellement du monde qu'elle travaillait à son compte, en communications, à partir de la maison afin d’être auprès de ses enfants. C’est alors qu'elle entendit la belle voix de son chum lui dire: «Mais M (oups! j'ai dévoilé mon identité par inadvertance!), tu es avant tout une maman à la maison, non?».

Silence. Il avait raison.

Après tout, elle ne travaillait pas à temps plein. Elle avait bien des contrats qui arrivaient régulièrement chaque semaine, mais elle travaillait durant les siestes des petits et le soir. La majeure partie de ses journées, elle les passaient en compagnie de ses meilleurs compagnons de travail, A et G! Oui, on peut dire qu'elle était avant toute chose une maman à la maison.

Mais alors, pourquoi n’avait-elle pas répondu ça lorsque ses amis lui avaient demandé ce qu'elle faisait dans la vie? Pourquoi avait-elle senti le besoin de répondre qu'elle était travailleuse autonome afin de pouvoir rester à la maison avec les enfants et non l’inverse (parce qu’il y a une grosse différence dans le choix des mots; une différence qui ne suscite pas les mêmes réactions!)?

Cette historiette m’a beaucoup fait réfléchir.

Qu’auriez-vous répondu à la question suivante: «Femme au foyer: échec du féminisme ou droit fondamental?» C’est cette question que m’a posée une journaliste de la chaîne de télévision Canal Vie dans le cadre de l’émission Jeux de Société qui a été diffusée en janvier 2007.

J’ai répondu sans hésiter que c’était pour moi un droit fondamental, car après tout, doit-on demander la permission à la société pour s’occuper nous-mêmes de nos enfants? Le plus vieux métier du monde, celui de maman, ne doit-il pas, encore de nos jours, inspirer le respect? À mon avis, oui.

Mais alors M, pourquoi n’as-tu donc pas dit fièrement que tu es maman à la maison devant tes amis qui t’ont vu grandir? Est-ce qu’inconsciemment tu sens qu’une femme qui, aujourd’hui, décide de rester à la maison pour s’occuper de ses enfants doit justifier son choix et même fournir un papier signé indiquant la date à laquelle elle prévoit retourner travailler, c.-à-d. la date à laquelle elle sera de nouveau utile à la société?

Et bien, je crois malheureusement que oui. Et ce, même si mes amis ne m’ont pas jugée; même si les filles de ma gang me trouvent courageuse et chanceuse d’être présente pour mes enfants.

Honte? Gêne? Je crois qu’il s’agit d’une réaction à l’image que nous renvoie le mouvement féministe qui veut que l’on se sente coupable de retourner à la maison alors que des femmes se sont battues pour nous ouvrir les portes du marché du travail. Mais à refuser ainsi que les femmes puissent CHOISIR de travailler ou non, nous sommes en train de nous construire une autre prison dorée, celle du marché du travail, de laquelle nous aurons bien de la difficulté à sortir et à cause de qui des femmes regretteront d’avoir manqué la majeure partie de l’enfance de leur progéniture!

Je remercie mes prédécesseures de s’être battues pour que je puisse faire des études universitaires, pour que je puisse choisir une carrière qui me plaise, mais surtout pour m’avoir donné le choix de travailler (ou non).

Et j’ai choisi de mettre ma carrière entre parenthèses afin de prendre soin de mes enfants. Est-ce un acte si déplorable? Est-ce que tout de go nous devrions condamner une mère de vouloir s’occuper elle-même de son enfant en la jugeant plus apte à travailler qu’à élever un adulte de demain? Quel non-sens!

Tout cela me contrarie davantage, car j’alimente moi-même ce préjugé en n’affirmant pas haut et fort que mon statut actuel est celui d’une maman à la maison!

Vous pouvez me croire sur parole, plus jamais je ne m’y ferai prendre! La prochaine fois que l’on me posera la question «Que fais-tu dans la vie?», je répondrai avec mon plus beau sourire que j’élève mes enfants avec amour à la maison et que ma façon de me divertir est de travailler!

Voilà!


mardi 21 octobre 2008

Défi:: une semaine de notre vie

J'ai décidé de relever le défi de créer un album, en mots et en photos, relatant notre quotidien et ce, durant une semaine. Je serai, en quelques sortes, la gardienne des souvenirs de nos familles... Ce projet a été initié par Ali Edwards et il est très très intéressant à réaliser (bien qu'assez prenant aussi!). Je vous offre un bref aperçu de ce que ce sera au final.

Je suis plus que prête! J'ai déjà hâte de faire imprimer le tout!

vendredi 17 octobre 2008

Entendu chez la famille O.M.E.G.A

17:30 autour de la table

M et E en coeur:
- Non G, tu ne peux pas aller jouer tant que tu n'as pas terminé ton repas!

G de rétorquer, du haut de ses deux ans et demi:
- C'est pas vous qui décidez! C'est moi! Ok les p'tits papoutes?

P'tits papoutes?!? mais oùséquilapritça lui?!?

Action de Grâce en famille derrière les fourneaux



Viva la familia! Nous avons passé la longue fin de semaine de l'Action de Grâce avec ma famille au chalet de mes parents. Papi, Mamie, grand-mamie, tatie et tonton, tantine et nous, tout le monde y était! Une looonngueee fin de semaine de presque quatre jours (en mauvais parents que nous sommes, nous avons fait manquer l'après-midi de maternelle à notre grand A, hoonnn!) relaxe comme on les aime! Il y avait toujours quelqu'un pour s'occuper des petits...le bonheur!

Ensemble, les soeurettes et maman, avions planifié faire des conserves, question de célébrer le temps des récoltes et repartir avec des petits pots bien remplis. Tonton et E ont également mis la main à la pâte. En un rien de temps, nous avons engraissé le compost de mes parents!

J'en ai profité pour proposer aux membres de ma famille de jouer à un p'tit jeu psycho-pop ,en soirée, une fois les enfants couchés. Ben quoi, nous voulions rendre grâce à la terre alors pourquoi ne pas en profiter pour nous rendre grâce à nous aussi tant qu'à faire?

L'ingrédient principal: une (ou deux ou trois) bonne bouteille de vin, pour réchauffer le coeur et l'esprit. Deuxième ingrédient: du papier. Troisième ingrédient: des crayons. Quatrième ingrédient: des participants pas certains de vouloir jouer.

Marche à suivre: chacun doit écrire trois choses ou qualités qu'il apprécie de la personne à qui est adressé le message. On fait l'exercice pour chaque membre de la famille. Donc, techniquement, chacun devrait recevoir sept messages (si le vin n'a pas fait trop d'effet!).

Je ne sais pas pourquoi (!) mais, tout d'un coup, chacun est devenu sérieux, pensif, voire même stressé! Le jeu a même failli avorter. Mais grâce à Tatie (qui est plus disciplinée qu'un soldat) qui a su ramener tout ce beau monde à l'ordre en prenant le taureau par les cornes en inscrivant le nom de chacun en sept copies, nous avons entrepris notre jeu de flatte-égo en buvant de plus grandes gorgées de notre vin.

Malgré le septicisme de certains au début, les résultats de cet exercice new age ont été très convaincants. Oui, j'ai réussi ma mission. Chacun a été très touché de lire ce que les autres pensent de nous. Ça fait du bien et ça fait ressortir des traits de notre personnalité que nous connaissions ou que nous ignorions. Bref, tout le monde a adoré l'expérience! À essayer...

Ce qu'ils ne savent pas encore c'est que j'ai déjà une autre idée de jeu pour Noël...ha!ha!

mercredi 15 octobre 2008

La crème des professeurs!

J’ai récemment pris conscience que je fréquentais actuellement la meilleure école au monde avec la crème des professeurs. À mon école de maman-à-la-maison, je développe des ressources très appréciables qui font de moi une meilleure personne.

Entre autres, mes petits professeurs m’enseignent à pratiquer ma patience, à me forger une créativité à toute épreuve et à agir, en tout temps, avec douceur. Lorsqu’il est cinq heure, que je dois préparer le souper, que mon professeur de cinq ans veut me montrer ses beaux dessins qu'il rapporte de la maternelle, qu'il me dit qu'il a faim, que mon professeur de deux ans et demi veut du lait, veut se faire prendre, veut jouer au ballon avec moi, a envie de pipi (tout ça en même temps!) pendant que l’autre professeur de deux mois a décidé de faire des tétées groupées (c’est-à-dire qu’elle hurle si on l’enlève du sein nourricier), je vous assure que c’est l’occasion idéale pour mettre en pratique ce que j’ai appris!

Avec patience, douceur et beaucoup de créativité, j’arrive, tant bien que mal, à réussir ces petits examens-éclairs que mes professeurs s’amusent à parsemer couramment dans mes journées…

Le fait de côtoyer quotidiennement ces trois charmants professeurs m’a également fait comprendre que nous, chers adultes, prenons trop souvent les choses au sérieux et que nous nous en faisons généralement avec des détails. Leurs contacts m’aide à moins m’en faire avec tout et rien... L’automobiliste devant moi ne roule pas assez vite? Pas grave! Je regarde dans le rétroviseur arrière et je lance: «Regardez mes amours comme il fait beau dehors! Les feuilles changent de couleurs! C'est magnifiiiiques!».

Grâce à mes formateurs, j’ai incontestablement retrouvé la légèreté de vivre que j’éprouvais enfant. Avoir l’immense privilège de prendre part à leur quotidien, d’être le témoin aux premières loges de leurs ébats de vie a grandement contribué à m’aider à lâcher prise sur les évènements et à chercher à entourer ma famille de moments joyeux et positifs; pas toujours facile à faire mais je vous jure que j’essaie de tout mon cœur!

Vivre avec mes petits enseignants m’apprend aussi à définir mes priorités. En effet, avec le peu de temps qu’il me reste dans une journée, je me fais dorénavant le devoir de choisir des occupations qui me passionnent et qui conviennent à ma profession temporaire de maman-à-la-maison, tout en recherchant la compagnie de personnes avec qui j’ai réellement du plaisir.

Quoi qu’il en soit, la complexité passagère de ma vie représente une épopée des plus enrichissantes qu’il me soit arrivé de vivre jusqu’à présent. En m’obligeant à faire un peu de ménage dans ma vie et à me familiariser avec le concept de gestion de temps, ce manque de temps aura été bénéfique pour ma famille et moi. Avant d’avoir des enfants, la gestion de mon temps était assez simple, merci! Pas de casse-tête pour trouver le meilleur moment de la journée pour prendre ma douche, ni de savants calculs pour trouver comment faire un peu d’exercice ou encore voir mes amies… ma vie était à sa plus simple expression. Aujourd’hui, avec trois rejetons greffés littéralement à mon cœur, à ma tête et à mon corps, ma vie se joue plutôt à l’impératif présent.

C’est d’ailleurs grâce à une amie, qui est également psychothérapeute et dont une des spécialisations est d’aider les femmes à prendre du temps pour elles-mêmes, que j’ai beaucoup réfléchi quant à la gestion de MON temps à moi. Elle m’a aidée à y voir plus clair dans les tic-tacs, tic-tacs qui m’appartiennent vraiment dans une journée déjà bien remplie! Ensemble, on a d’abord fait l’inventaire de chaque minute d’une journée dite normale.

Ô surprise(?), j’ai rapidement constaté qu’il ne me restait pas énormément de temps pour moi… mais il en restait quand même (fiou!). À partir de ce constat, j’ai dû prendre des décisions quant aux activités que je désirais faire en déterminant lesquelles cadraient réellement dans mon horaire quotidien.

Non seulement cette prise de conscience allège ma vie mais elle me fait également apprécier à 200% mes petits moments juste à moi. Je les déguste avec joie à chaque fois qu’ils passent et je ne me sens pas frustrée de devoir cesser une activité car je SAIS que j’aurai à nouveau le temps pour la poursuivre plus tard. Ça peut vous sembler bien simple et anodin, mais essayez de faire l’exercice sérieusement et vous me reparlerez des résultats bénéfiques que cela engendrera sur votre mental de maman-à-la-maison! Essayer, c’est l’adopter!

Trois professeurs si dévoués pour une seule élève, c’est un univers de bonheurs renouvelés, de moments plus difficiles et intenses, d’apprentissage constant et surtout, de profonde humilité. Je remercie de tout mon cœur, mes petits professeurs adorés pour leurs enseignements quotidiens si précieux!

Merci à vous mes amours de faire de moi une meilleure personne à chaque jour.

Trésors de la nature, richesse de l'enfance...

Vivre près de la nature, en harmonie avec elle et en faire découvrir sa magie à mes enfants a toujours été une de mes priorités en tant que maman. Ajouter de la féérie à notre quotidien est vraiment primordial à mes yeux. Aussi cet été nous avons créé, les enfants et moi, une maison pour les lutins de la nature sous un lilas. Nous avions même fabriqué un voilier avec des écorces de bouleau!




Depuis, A se fait un plaisir d'aller y ajouter des trouvailles (nids d'oiseaux, roches, branches, noix, etc.) et y faire le ménage afin que les lutins y soient bien. C'est beau à voir!





J'ai déniché un merveilleux livre inspirant à propos des maisons de lutins de la nature. Il regorge de belles idées à faire avec les enfants. De la magie pour les petits et grands!

Une belle sortie d'automne

L'automne, le temps des pommes, l'air frais et vivifiant, des pommes rouges partout et qui chatouillent nos narines de leur doux parfum, toute la famille réunie...le bonheur avec un grand B!




jeudi 2 octobre 2008

Le temps des récoltes

Avec l’automne, le temps des récoltes est arrivé. L’abondance est partout dans la nature, l’air est parfumé du doux parfum de la pomme et des feuilles mortes. C’est aussi le temps de ramasser des feuilles (et de se jeter dans les tas!). C’est une saison merveilleuse qui me fait penser à quel point le vieil adage On récolte ce que l’on sème est juste.

En effet, en ce moment, nous sommes à récolter les fruits de nos efforts et ce dans plusieurs domaines de nos vies. Les enfants grandissent en beauté et nous font découvrir à chaque jour de nouvelles facettes de leur individualité.

C’est également à l’automne que nous nous sommes mariés, que nous avons eu notre premier enfant et que j’ai donné ma démission (Yéééé!!) et du même coup que je suis devenue maman-à-la-maison! Bref, de doux souvenirs rattachés à l’automne pour notre famille! Disons que si je devais dire à quelle saison le bonheur ressemble en ce moment, je dirais l’automne!

Je fête cette année mon 5eme anniversaire en tant que maman à la maison. Le temps passe tellement vite! Notre doux A fréquente maintenant la maternelle et dîne même à l’école! Il est tellement fier d’apprendre de nouvelles chansons, de bricoler et de se faire de nouveaux amis! Notre pétillant G a la chance d'aller jouer avec ses amis de la garderie trois jours par semaine et il adore ça! Quant à elle, notre belle O se gave du lait de sa maman, ensoleille nos journées de ses doux sourires et sème la joie dans mon coeur!

Pour ma part, mon rôle de maman évolue à chaque jour et ce, à la vitesse de l’éclaire. C’est pourquoi je tente par tous les moyens de profiter au maximum de mes bouts de choux car la première chose que je vais savoir c’est qu’ils vont nous demander la permission d'utiliser notre voiture!

Je suis tellement contente d’être là, présente, pour mes enfants à temps plein afin de les accompagner dans cette belle épopée qu’est l’apprentissage de la vie! Parfois les journées sont parsemées d’embûches de toutes sortes et le soir venu je me jette sur le divan, la langue à terre.

Oui c’est intense comme apprentissage mais tellement riche en expériences et en découvertes! On se découvre des talents cachés pour jongler avec des situations particulières, on découvre des traits de personnalité de nos enfants et on découvre des forces incroyables de famille. Notre famille.

Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour passer à travers les périples de ma vie de jeune maman avec humour et légèreté est de fraterniser avec d’autres mamans. C’est si bon de rire de nos péripéties autour d’une tasse de café, de se rendre compte qu’on n’est pas toute seule à vivre telle ou telle situation, de prendre des trucs pour régler tel conflit, ça rend plus zen notre quotidien! L’art de dédramatiser est propre à l’échange entre mamans. Je ne pourrais pas me passer de mes doses vitaminées quotidiennes d’amitié et des appels téléphoniques à ma mère! Merci les filles, merci maman!

J’ai toujours cru que mon métier de maman à la maison puisait sa force en l’amour que j’éprouve pour mes enfants. Je me suis donné pour mission de les élever dans l’abondance; l’abondance de temps, d’amour, de jeux, d’apprentissage et de découvertes. Même si ce n’est pas tous les jours la fête, la somme des moments que nous passons ensemble est synonyme de bonheur et d’abondance.

En tant que parents, mon amoureux et moi semons beaucoup d’amour dans notre jardin familiale et nous en récoltons aussi beaucoup! Chaque soir, entre la fin du souper et la période des bains-histoire-dodo, nous jouons, rions, dansons tous les cinq dans le salon. Des moments de pur bonheur.

Mon souhait le plus cher est que tous ces moments magiques que nous passons ensemble restent bien au chaud au creux des cœurs de mes enfants afin qu’ils puissent les inspirer lorsqu’ils seront grands. Je souhaite à mes enfants d’être doués pour le bonheur et de transmettre le flambeau à leur tour à leur famille…