mardi 27 septembre 2011

J'aime ces mots...



Vous pouvez faire le travail que vous aimez et qui vous rend heureux.

Vous pouvez donner à votre vie une signification profonde.

Vous pouvez rire librement.

Vous pouvez créer abondamment.

Vous pouvez aimer sans retenue.

Vous pouvez illuminer le monde grâce à ce qui se trouve en vous.

Cela requiert un engagement, une intention claire et passer à l'action. Il faut aussi beaucoup d'amour, pour vous et les autres. Cela requiert un grand "oui" de votre part à ce que vous désirez vraiment. Au plus profond de votre être.

Source (traduction): http://www.receivingproject.com/

J'aime ces mots...

vendredi 23 septembre 2011

Un avant-goût de ma nouvelle vie







Miss O a eu la chance de partir en vacances chez papi et mamie toute la semaine. Retomber à deux enfants, deux garçons très autonomes, c'est vivre à un tout autre rythme de vie! Et je ne veux pas insinuer par-là que Miss O est turbulente, bien au contraire! Mais vous savez, tout comme moi, qu'une mini-moi de trois ans qui vous suit comme votre ombre tout au long de la journée, ça ne laisse pas beaucoup de place pour travailler! *rire*

Alors j'ai pu goûter, en avant-première, à ce que sera ma nouvelle réalité tout bientôt. Avoir la maison à moi toute seule quatre jours par semaine et pouvoir m'immerger dans mon travail en suivant mon rythme...c'est la joie!!!

Après avoir traversé ma période de transition et de deuil de ma situation de maman à la maison, je suis maintenant littéralement en transe de bonheur de pouvoir naviguer à travers un horaire d'adulte! Le temps file à la vitesse de l'éclaire, je me sens comblée et je retrouve mes enfants à la fin de la journée avec un grand sourire. Je suis nourrie!

Quel soulagement que de pouvoir constater que ma nouvelle vie me convient bien! Quel soulagement de constater que je ne me sens pas démunie, seule ou déroutée! Comme c'est bon pour le coeur!

Je-suis-heureuse. Oui, oui et re-oui!

Je suis heureuse parce que je me suis choisie. Je suis heureuse parce que je sais que cela a des répercussions positives sur mon entourage. Mes enfants en premier. Je suis heureuse parce que j'ai l'espace dont j'ai maintenant besoin pour respirer et avancer. Je suis heureuse parce que ma gang est bien. Parce qu'ils sont bien entourés à l'école, au service de garde et à la garderie.

La vie qui se veut souvent coquine m'a fait un clin d'oeil cette semaine lorsque j'ai décidé de terminer l'après-midi loin de mon ordinateur pour pouvoir débuter la rédaction des textes de mon nouveau site web. J'ai mis le cap vers le Presse café du coin. Bien installée dans un coin avec un bon latté, j'ai respiré un bon coup et j'ai ouvert les yeux avec un grand sourire. Et soudain, j'ai constaté que j'étais entourée de mamans avec des bébés trop mignons. Ah! Squiiiiiiick! Se concentrer quand tu es entourée de si joli minois, c'est quasi-impossible pour moi! Les hormones en feu, j'ai souri. Oui, j'en aurais bien un quatrième, un cinquième, un sixième bébé...Mais malgré ce squiiiiiick ressenti dans mon ventre maternel, j'ai aussi pris conscience que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Ça ne m'a pas empêché de lancer à mon amour de E au souper un grand: ''Aaaah que c'est beau un bébé, n'est-ce pas?''

mardi 20 septembre 2011

Peinture noire pour chasser les nuages!

Écrire et peindre sur les murs, c'est réaliser un grand fantasme de jeunesse en toute liberté! C'est mon atelier qui est heureux maintenant! Woohoo!!


À coups de Gesso noir en guise de couche de fond et de peinture à tableau pour la touche finale, j'ai créé des zones où je pourrai écrire à la craie des citations inspirantes, une plus grande zone où je pourrai y mettre de grandes feuilles de papier pour y peindre (feuilles comme celles utilisées dans les salle de conférence) des trucs éphémères, évacuer les trop-pleins en couleur, tester, écrire, planifier et... recommencer! 

Et je me suis entourée de mots et de dessins qui me font du bien, me ressemblent et m'accompagnent dans mon travail.

C'est décidé, je donnerai certains ateliers dans cette pièce. J'ouvrirai mes portes à de petits groupes pour y offrir mes ateliers. Dans mon cocon.

C'est ici mon refuge, mon lieu de travail et l'endroit où je médite le matin afin de bien orienter ma journée et faire le vide. 

M'installer dans cet espace représente pour moi un pont sympathique entre le chapitre de ma vie qui se termine et celui qui s'amorce. Outre la nécessité d'avoir un endroit dédié à mon travail, le fait d'avoir pris le temps de m'installer et de savourer ces moments ludiques de peinture sur les murs a grandement contribué à balayer cette tristesse qui me tourbillonnait dans le coeur dernièrement. Je retrouve ainsi avec bonheur ma nature joyeuse et légère! 

Vive la peinture (même noire!)!

 

lundi 19 septembre 2011

Danser sous la pluie!

La vie. Lumineuse vie. Qui nous donne envie de danser lorsque l'on s'abandonne totalement au rythme de notre coeur!

Choisir de revêtir ses jolies bottes de pluie et son parapluie rose pour danser sous la pluie; quel beau cadeau à s'offrir!

Une journée pluvieuse, tout comme la précédente. Une petite fille qui est profondément joyeuse et qui ne se laisse pas intimider par ce temps gris.

''J'ai envie d'aller danser dehors maman! Je peux mettre mes bottes de pluie et prendre mon parapluie?''

Oui. Oui mon amour! Et je te suis!



C'est ce que je fais. C'est ce que j'ai décidé de m'offrir en cadeau. Et c'est ce que je souhaite partager avec vous.

Merci pour tous vos messages et votre généreux partage suite à mon précédent billet! Cela me transporte de joie de vous lire et de nous sentir tout près! Quelle belle communauté! Nous avons de quoi être fière de nous!

Suite à quelques questions que j'ai reçu en privé, je désire spécifier que je ne retourne pas sur le marché du travail traditionnel. Je poursuis plutôt mon travail avec M comme Muses en tant que coach et artiste de la vie. Un grand bonheur pour moi! Ma décision d'envoyer ma douce O à la garderie concorde avec un grand besoin d'avoir plus de temps pour travailler et développer mes services et projets.

Et que dire de cette peine que j'ai éprouvé suite à cette décision en considérant le fait que j'ai un travail que j'aime beaucoup? Cette peine est reliée au fait que je quitte un autre travail que j'ai adoré: celui de maman à temps plein de trois jeunes Muses. Quitter la petite enfance me fait un pincement au coeur. Oui, même si je sais parfaitement que rien n'est terminé et que je reste maman de trois belles Muses! Mais accepter de ressentir de la peine face à un changement et ce, malgré le fait que rien de mal ne nous soit arrivé, c'est à mon avis la santé. S'offrir en cadeau l'acceptation de nos émotions, mêmes contradictoires.

Ceci étant dit, je danse pieds nus dans ma vie; celle que je me construis chaque jour. Et je me sens tellement vivante! Cette période de transition et de malaise physique représente un beau cadeau de la vie pour moi. Cela me permet de ralentir pour mieux créer et avancer.

Je vous remercie encore profondément pour tous vos messages ici, sur Facebook et en privé. Chaque mot représente un pas dans la bonne direction en agréable compagnie. Merci d'être là!

mercredi 14 septembre 2011

Le courage d'avoir mal et de le dire

Ce billet tourbillonne dans ma tête depuis notre retour de vacances. Ce billet tourbillonne dans mon corps depuis que celui-ci m'a envoyé un signal d'alarme à la fin de l'été. Ce billet tourbillonne dans mon coeur depuis deux semaines; depuis que j'ai enfin pu mettre en mots ce que je vis en ce moment.

J'écris aujourd'hui ce billet en sachant très bien qu'il sera brouillon et sans gant blanc. Et je me sens tout à fait à l'aise de le partager avec vous de cette façon puisque c'est exactement comme cela que je le sens. Mais cela m'a pris une dose de courage pour sortir ainsi au grand jour et de partager avec vous une période moins colorée de ma vie.



Je sais que ce que je viens de vivre et vis toujours est bien loin d'être dramatique et qu'un nombre infini de gens sur cette planète vivent des drames gigantesques par rapport à ma réalité. Je le sais.

Mais.


La dernière chose que j'ai envie d'entendre en ce moment c'est: ''ben voyons! Y'a rien là! Y'a des choses bien pires que ça dans la vie!''. Parce que je le sais très bien. Mais cela n'altère en rien ma peine. Parce que ce désarrois est bien réel. Parce que je n'ai pas envie d'être rationnelle en ce moment. Parce que ma maternité ne réside pas dans ma tête. Parce qu'elle est dans mon ventre, dans mon coeur.

Et je crois que nous avons tous besoin de mettre en mots ce que nous vivons et ce, même si d'autres autour de nous vivent des trucs bien pire. J'ai décidé d'accepter de vivre ma douleur en me sortant de ma tête qui sait très bien tout cela.

Je suis présentement comme un bébé sur le point de naître, bien au chaud dans le ventre de sa maman mais qui se sent drôlement à l'étroit. Un bébé sur le point de naître, qui a vraiment très hâte de rencontrer son destin, ses parents et de vivre cette nouvelle vie qui commence pour lui. Un bébé sur le point de naître qui a aussi la trouille de faire cette transition, qui a peur d'avoir mal en passant dans le canal, qui a peur, tout simplement.

Je me sens comme cette personne qui adore son travail et qui le fait avec passion depuis plusieurs années, s'y sentant bien, vivante, accomplie mais qui ressent depuis un petit moment le besoin de changer de boîte, d'horizons, pour poursuivre son développement et s'épanouir. Cette personne se trouve soudainement dans un tourbillon de sentiments contradictoires et entremêlés: elle éprouve une grande excitation à l'idée de travailler sur tous ces nouveaux projets, elle découvre une grande peine en elle de quitter cet emploi qu'elle a si longtemps chéri et par le fait même, ses coéquipiers, elle se sent par contre un peu à l'étroit dans cet emploi et ce, malgré tous ses efforts à garder le cap et le sourire, et elle a le ventre qui se serre parce qu'elle a peur de ne pas être à la hauteur dans sa nouvelle vie. Elle est prisonnière de cette transition. Prisonnière de passage car elle sait très bien que cela n'est que transition. Elle sait très bien que tout ira pour le mieux. Elle sait très bien tout ça. Mais cela ne l'empêche pas de souffrir, d'avoir de la peine et d'avoir peur.

Mon corps me parle très fort en ce moment. Je me suis même payé une escapade à l'hôpital en ambulance avant de partir en vacances cet été! Rien de majeur. Juste une grosse frousse. J'ai fait une costochondrite qui avait pris les airs d'une crise cardiaque avant d'être démasquée! Depuis, je suis prisonnière de mes muscles tendus du milieu du dos jusqu'à la base du crâne. Et mon coeur n'a presque plus de place pour battre comme il faut tellement les muscles qui l'entourent sont tendus. Hum.


Tout cela est si intense en ce moment que j'ai dû prendre un peu de recul avant de pouvoir écrire ces mots. Je sais que mon été passé à essayer de faire avancer mes projets pour M comme Muses tout en jouant mon rôle de maman à temps plein de trois jeunes enfants n'y est pas étranger. Je sais aussi maintenant que ma peine de laisser mon rôle de maman à la maison (qui travaille dès qu'elle a une minute pour elle!) pour un nouveau statut y est pour beaucoup. Ajoutons à cela une peur inconsciente qui me donnait l'impression de vivre comme dans un mauvais rêve; le genre de rêve où tu te retrouves dans ton ancienne école secondaire et que tu réalises que tu as oublié de t'habiller. Nue comme un vers, tu ne sais plus où te camoufler pour sortir de cette impasse. (dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir déjà eu ce genre de cauchemar!! LOL!!)


Mais contrairement à ce cauchemar, je réalise au fil des jours que je ne suis pas nue. Au contraire. Je suis tout à fait habillée convenablement pour jouer mon nouveau rôle à temps plein. J'ai confectionné moi-même ces nouveaux habits lorsque j'étais une maman à la maison. Et ces nouveaux vêtements me vont comme un gant! Je suis excitée à l'idée de les enfiler! Mais je ne me presse pas car j'ai une petite poupoune de trois ans qui ne débutera pas la garderie avant octobre et qui trépigne d'impatience à l'idée d'aller jouer avec des amies! La vie est bien faite. Et mon coeur est vraiment joyeux et léger lorsque je vois mes deux petits hommes partir pour l'école ensemble. Mes enfants sont vraiment heureux. 


Mais je me sens quand même abîmée par en dedans. Et je dois avoir le courage d'accepter que c'est bien comme cela. Que je ne suis pas moins forte parce que j'éprouve cette douleur passagère. Que je ne suis pas moins compétente parce que je n'ai pas réussi à effacer ma peine à grands coups de pinceaux ou d'exercices d'écriture. J'ai plutôt accepté de vivre tout cela en regardant en moi, en devenant observatrice de ce qui tourbillonne en moi, sans juger. Ce ne fut pas facile. Mais je l'ai fait et je continue à le faire. Même si je n'ai perdu personne, même si tout mon monde est en parfaite santé, même si j'ai tout pour être heureuse. J'ai accepté d'avoir de la peine.

Tout cela, je l'accepte comme étant un beau cadeau de la vie. Parce que ces choix que nous faisons nous font toujours grandir. Parce que derrière la douleur ressentie, il y a un petit coeur qui bat, la vie qui coule et un être qui grandit. Accepter de se remettre en question, d'avoir mal, de chercher des réponses, de comprendre ce qui se passe, c'est accepter de vivre. Et être vivant, c'est ce qu'il y a de  plus beau dans la vie. La créativité, la résilience et la vie deviennent alors de joyeux synonymes.



Je partage avec vous ce petit bout de mon histoire parce que je sais que je ne suis pas la seule à vivre de tels changements de vie. Je le sais, vous m'en avez parlé. Et nous nous sommes comprises.

Je partage aussi mon histoire parce que je sais que plusieurs parmi nous pouvons vivre de telles situations paralysantes en faisant face à un nouveau projet, à de la procrastination chronique, à des peurs qui nous empêchent d'avancer, de créer, de terminer l'écriture de ce livre, l'illustration à finaliser, cette entente à signer. Je dois vous dire que dans le creux de ma vague, j'ai pensé très fort à nous toutes. Et je me suis promis de partager avec vous le filon qui me permettrait de retrouver mon goût du bonheur légendaire. Je l'ai trouvé.

La prise de conscience est la clé. Prendre conscience de nos peurs, de nos peines, mettre tout ça en mots, c'est faire un grand pas en avant. Je dirais même plus: c'est la plus grosse partie du travail qui est alors faite. Quand on prend conscience de ce qui nous freine, de ce qui nous blesse, nous fait mal, nous ennuie, nous paralyse, la magie peut enfin opérer. Lorsque l'on prend conscience de quelque chose, nous sommes alors en mesure de connaître notre bête noire et de l'affronter avec le meilleur de ce que nous possédons déjà et d'aller chercher de l'aide au besoin.

 

Et je crois au grand pouvoir des larmes pour prendre soin de nous et nous guérir. À la maison, lorsque je pleure, ma gang est...contente! Pourquoi? Parce qu'ils savent très bien que j'irai cent fois mieux après avoir pleuré de tout mon soûl.Chacun se donne ainsi le droit de pleurer librement sans avoir peur d'effrayer les autres. On se fait confiance.

Parfois, nous avons aussi besoin de redevenir ce petit enfant de trois ans qui tape du pied parce qu'il n'est pas content ou se sent incompris. Peut-être pas en public (rire) mais pour soi-même. Accepter d'être mécontent avec une situation qui nous est inconfortable. Accepter que cela peut être différent pour d'autres et que nous sommes en droit de ne pas être à l'aise. Parce que cette petite crise existentielle nous permet de lâcher prise sur notre rationnel d'adulte bien élevé pour prendre conscience de ce qui ne va pas!

Et ça fait du bien.

Après tout, la vie est aussi faite de moments gris (ou moments boueux!) qui nous font apprécier davantage les moments colorés de notre existence!


 

Mon long silence aura été fertile en prise de conscience, de repos, de larmes, d'inconfort. Mais il m'aura permis de grandir. Pour le meilleur.

Je suis heureuse d'être là. Heureuse de le partager avec vous. Et tellement heureuse d'avoir pu mettre en mots tout ce brouillon qui m'habite depuis quelque temps! Voilà, c'est fait!

Ce que j'ai envie de me dire maintenant c'est...

...inspirée par cette jolie carte que mon doux avait créée au printemps. Je la regarde avec le sourire et j'ai envie de la partager avec vous aussi.


Que l'aventure se poursuive! (et vivement l'acupuncture pour aider mes muscles à comprendre qu'ils n'ont plus à se figer pour me protéger!)

M xxx