mercredi 31 mars 2010

Idées brico pour le printemps et Pâques

La maison a pris des airs du temps doux qui s'en vient et des teintes pastel en hommage à la fête qui s'en vient ce week-end...vous savez...Pâques (je l'avais presqu'oublié!)!
C'est tellement plaisant de décorer avec les enfants qui trépignent de joie devant la boîte de décorations, qui placent, déplacent et replacent tout et rien juste pour le plaisir!



Avec les grands vents qui balayent notre région depuis plusieurs jours, de nombreuses petites branches jonchent le sol. Ce fut donc très facile pour nous de dénicher notre arbre de Pâques sans offusquer la nature! héhé. Nous avons décidé de peindre nos oeufs en fin de semaine, pour célébrer Pâques tous ensemble de façon créative. Six oeufs à peindre et à décorer pour cinq personnes, ça devrait bien se passer, non? *rire*






Que diriez-vous maintenant de remplir votre boîte à idées de mignons projets brico pour célébrer l'arrivée du printemps et de Pâques? Voici quelques coups de coeur trouvé au gré de mes recherches.



Source: Rosy - Posy








Source: V and Co.




Source: The purl bee




Source: The purl bee





Source: Lolly Chops




Source: Stitch/craft










Cet après-midi, j'ai taillé les tissus pour confectionner ces petits lapins doudous pour les enfants. Le choix des tissus a été fait par eux. C'est amusant de les regarder choisir, changer d'idée, agencer les teintes! Il ne me reste qu'à coudre et à rembourrer le tout avant de tester mes talents de brodeuse (oh mon Dieu!) pour le nez et les yeux. On verra bien ce que ça donne! Les résultats à venir...

Amusez-vous bien à bricoler et à décorer votre maison!

mardi 30 mars 2010

Ma vie est tout à fait fascinante...depuis que j'ai des enfants!

J'ai souri ce matin en lisant vos commentaires suite à mon billet d'hier. Je sais que nous traversons toutes des périodes plus serrées périodiquement. C'est normal, c'est ainsi que va la vie en famille. Ça ne roule pas toujours comme sur les roulettes! Mais ça ne veut pas dire pour autant que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Au contraire, n'est-ce pas? Et il faut être parent (ou beau-parent) pour savoir à quel point le fait de vivre en présence d'enfants peut nous faire grandir! Qu'en pensez-vous?

Mais il y a un commentaire qui m'a fait un petit pincement au coeur. Celui d'une future maman pour qui, je crois, mon billet d'hier a fait un peu peur à propos du métier de maman. J'ai donc décidé de poursuivre ma réflexion sur le sujet. Pour elle, pour les futures et jeunes mamans et pour moi. Parce que c'est toujours bon de faire le point périodiquement sur notre vie, non?

Loin de moi l'idée de vouloir décourager les mamans en devenir! Aaah, la vie avec les enfants est si riche et nous apporte tellement sur le plan personnel que c'est irremplaçable. 






Mais, il ne faut pas se leurrer, dans cette belle épopée, il arrive parfois des moments où c'est plus difficile. Encore là, c'est plus que normal; nous sommes tous des humains! Nous avons tous des aspirations, des rêves, des responsabilités et des fantasmes de pouvoir en accomplir toujours plus, plus plus. 

Mais c'est impossible avec une jeune famille à prendre soin, à faire grandir, à nourrir physiquement, psychologiquement et spirituellement. Et, étonnamment, c'est ce qui rend la parentalité si riche et si extraordinaire. Le fait d'être obligé de ralentir pour prendre soin de plus petits que soi nous amène à vivre davantage dans le moment présent. À revoir nos priorités. À faire mûrir nos idées. 

Et pendant ce temps, les enfants déteignent positivement sur nous de par leur spontanéité, leur personnalité propre. Ils nous poussent à réfléchir sur nos valeurs, à revoir nos absolus, à descendre de nos talons hauts, à relâcher notre cravate et à réapprendre à vivre avec les yeux que nous avons déjà eus lorsque nous étions petits...il n'y a pas si longtemps. 

Cela implique aussi que, dans les moments difficiles où nous nous sentons coincés, où nous semblons manquer d'espace vital, où la vie quotidienne nous en demande toujours un peu plus et que nous ne sommes plus capables d'en prendre ou d'en donner, il est tout à fait sain et normal d'en avoir ras le bol et de l'exprimer à sa famille. Cela conscientise tout ce beau monde au fait qu'avant d'être parent, nous sommes une femme ou un homme, amoureux (ou en quête de) et que nous avons aussi besoin de prendre soin de nous. Comme nous le faisons si bien pour nos petits. Comme nous le faisions certainement avant qu'ils n'arrivent dans nos vies. N'ayez crainte, les enfants le comprennent très bien cela.

C'est merveilleux de passer ses journées auprès de notre progéniture. De jouer, bricoler, lire des livres, sortir, voir des amis en leur compagnie. C'est une chance inouïe! Mais ça prend aussi du temps pour se ressourcer. Pour être seule, en amoureux, entre ami(e)s. Sans se sentir coupable. 




À vous toutes, chères futures et jeunes mamans, je vous souhaite des moments merveilleux avec vos enfants. C'est facile, vous n'avez qu'à les suivre dans leurs petits bonheurs quotidiens. Attendez-vous à ce que cette belle aventure vous transforme et change les lunettes par lesquelles vous regardiez la vie auparavant. Et c'est génial!

Mais je vous souhaite par-dessus tout de prendre soin de la nouvelle personne que vous devenez. Ce n'est pas parce que vous êtes maintenant une maman que vous n'avez plus besoin de prendre soin de vous ou que quelqu'un vous chouchoute. Au contraire! C'est ainsi que vous pourrez prendre cette belle énergie pour faire pousser vos petits lutins avec patience et amour.

Je me tais maintenant. Je suis loin d'être parfaite dans ce domaine. Mais je m'assume et j'ai du temps à me consacrer avant la fin de la sieste! Et de la crème glacée à savourer avec une amie d'ici peu...sans enfant.



lundi 29 mars 2010

Entre le rêve et la réalité

En ce moment, j'ai la tête remplie de projets. Des projets sur lesquels je travaille pour préparer mon Après Maman-à-la-maison. Je suis en train de définir mon avenir personnel et professionnel. Dans quatre ans, miss O fera son entrée à la maternelle. Quatre ans. Si loin. Si près. En vue de cette transition, je planifie, je me renseigne, je lis, je teste, j'entreprends et, j'adore ça! Ça goûte bon!

À l'automne, je débuterai une formation pour enseigner le yoga. Parallèlement, je mettrai en branle (j'espère!) des projets sur lesquels je travaille j'essais de travailler présentement.

Laissez-moi vous montrer en deux esquisses ce à quoi je rêve en ce moment et ma réalité. Vous comprendrez pourquoi j'ai l'impression que mon travail n'avance pas au rythme où je le voudrais...


Entre le rêve...



et la réalité!


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Aucun commentaire.

Mais, après avoir médité sur la question entre deux mouchoirs, je préfère de loin poursuivre mon travail de maman à la maison et de le faire jusqu'au bout. C'est une décision que je ne regrette aucunement et que j'assume avec grande joie. Mes projets sont bien attirants et j'ai hâte de les concrétiser. Mais voir grandir mes enfants, être avec eux avant qu'ils n'entrent à l'école, ça n'a pas de prix. Et ce, même s'il y a des jours ou des semaines où j'aurais le goût de me sauver dans une retraite à la campagne ou de m'enfermer dans la salle de bain avec un pot de crème glacée pour y pleurer tout mon soûl. Je sais que vous savez de quoi je parle. C'est souvent dans les moments les plus turbulents qu'il se passe quelque chose d'extraordinaire dans notre quotidien et qui renverse enfin la vapeur. J'imagine que c'est ce qui va m'arriver demain! *rire*

Je vais continuer à travailler sur mes projets, rencontrer de merveilleuses personnes, entreprendre mes démarches, mais en évitant de me mettre de la pression de performance sur les épaules. J'ai besoin de tout (y compris un nouvel ordinateur) sauf ça!

Crème glacée, quelqu'un?

samedi 27 mars 2010

Exil en terre natale




Qu'est-ce qui fait du bien, qui vous permet de vous reposer un peu, qui vous donne congé de cuisine, qui vous permet de vous pencher sur des projets en développement, et ce, tout en ayant les enfants à vos côtés?
 
Une visite chez ses parents!
 
J'ai été absente depuis mardi. Exilée en terre natale avec ma progéniture. J'ai pu dormir et avancer un projet que j'aimerai vraiment être en mesure de vous présenter à l'automne prochain. Pour ce faire, j'aurai besoin de beaucoup de discipline d'ici là et de quelques autres escapades chez mes parents!

Mais en attendant, je constate que ces quelques jours m'ont fait le plus grand bien et que je ne suis pas la seule à avoir grandement apprécié ce petit voyage!

mardi 23 mars 2010

Se donner la permission d'être créatif

Avant même d'avoir pensé un jour pouvoir coudre - j'étais persuadée que les travaux plus manuels comme la couture, broderie, tricot et autres n'étaient pas pour moi - j'avais une véritable passion pour les tissus.

Quand je dis passion, le mot n'est pas trop fort. Être devant des imprimés joyeux, colorés, originaux pouvait me donner des palpitations. Les beaux tissus, tout particulièrement les cotons de qualités avec de beaux imprimés, me mettent réellement de la joie dans le coeur. Pourquoi? Aucune idée. C'est comme ça.

Il n'y a pas si longtemps, lorsque j'ai acheté ma bonne vieille machine à coudre Singers des années 50 (pour 60$ sur un site de petites annonces), je n'avais absolument aucune idée comment acheter du tissu. Ça peut paraître simple, mais moi, je m'enfargeais dans les fleurs du tapis. Je n'avais aucune idée de ce qu'était un ''bon prix'' ni ce que représentait un mètre, un demi-mètre et un quart de mètre de tissu. Je figeais à l'idée de me retrouver devant une dame, prête à couper le tissu que j'aurais choisi, les ciseaux dans les airs et me demandant: 
- quelle quantité avez-vous besoin? 
- Euh. Euh. Heu...comment ça marche?
- Ça dépend du projet sur lequel vous travaillez ma p'tite dame!
- Euh. Euh. Heu...aucune idée! Je suis juste tombée en amour avec ce tissu.
- ............. silence.


Bon. Avec du courage (héhé), j'ai fait mes premiers pas dans les grands magasins de tissus. J'ai commencé par acheter du coton permapress de toutes les couleurs à environ 3$ le mètre pour faire des capes de super héros pour l'anniversaire de mon fils aîné. J'en ai profité, mine de rien, pour poser un tas de questions à la gentille et jeune fille qui coupait mon tissu. J'ai pris mentalement des notes. 
Puis, je me suis permis de retourner, passer du temps à fouiner dans le coin des rayons de cotons imprimés et de flanelle, en comparant les prix. Je suis allée faire un tour dans le coin des aubaines. J'y ai trouvé des tissus à mon goût et je les ai achetés. 
Tranquillement, je me suis fait à l'idée que, même si j'étais débutante en couture (vraiment débutante, vous n'avez pas idée!), je pouvais très bien déambuler dans les magasins de tissus, en acheter de petites quantités et revenir à la maison pour les laver, les repasser et les mettre dans des paniers en attendant de trouver des projets qui leur conviendraient vraiment. 
Et un jour, j'ai réalisé qu'il existait des milliers de boutiques virtuelles qui vendent du tissu. De beaux tissus que l'on ne retrouve pas dans les grands magasins. De beaux tissus à pris moindre que dans les grands centres. De véritables cavernes d'Alibaba virtuelles! À découvrir...

Ce processus m'a fait beaucoup de bien sans que je ne m'en rende compte. En faisant mes petites tournées en terre textile, je me suis rapprochée encore davantage de ma créativité. Par la suite, j'ai senti le fort besoin de prendre un cours, puis deux de couture en privé. Ce fut un 120$ bien investi pour ma créativité. Tranquillement, je me suis transformée en quelqu'un qui est capable de coudre des choses qu'elle aime, et ce, sans trop forcer les choses. Et je sais qu'un jour, j'aurai le courage de me coudre une jupe. Parce que j'aurai pris le temps de lire, de faire mon patron, de choisir le bon tissu. Un jour. Bientôt. On verra.

Mais en attendant, que fait-on lorsque nous savons que dalle comment coudre et que nous aimerions vraiment être entourée de ses imprimés si merveilleux?

En acheter et apporter le tout chez une couturière, une copine qui aime coudre ou chez sa mère afin de leur demander de nous confectionner des coussins, sacs, courtepointe et Cie? Oui, bonne idée.

Plus simple encore, et vous serez fière d'avoir pu participer de a à z au processus créatif pour mettre en valeur vos beaux tissus: les encadrer. Oui, oui, vous avez bien lu: les en-ca-drer. Pour ce faire, vous n'aurez pas besoin de beaucoup de tissus. Tout dépendant du cadre que vous aurez choisi, vous pourriez très bien vous en sortir qu'en utilisant des Fat quarters. Des Fat quarters? Ça mange quoi en hiver ça? *rire* Ce sont des quarts de verge ou de mètre de tissu. Avec cette quantité, vous en avez amplement pour l'insérer dans un cadre de 8 X 11'' et moins, sans problème.

C'est ce que j'ai fait récemment, et de façon temporaire, avec deux bouts de tissus que j'aime beaucoup, mais pour lesquels je n'arrive pas à me décider dans quel projet les utiliser. Je les trouve si jolis que je trouvais dommage de les laisser rangés dans leur panier. J'ai donc décidé de les placer sous verre dans des cadres bien simples. J'ai ajouté une illustration que j'aime bien et le tour est joué! Pour un projet permanent, vous pouvez coller ou brocher le tissu à l'endos du cadre.

Le but est de s'amuser à se donner la permission d'acheter du tissu même si on ne coud pas et à égayer notre quotidien par la vue de ces petits joyaux textiles! Une façon originale de décorer les murs de sa maison!






dimanche 21 mars 2010

Doux exutoire, beaux résultats!

Une maison bien remplie, pleine d'action, de rires, de cris, de larmes, de questions redondantes et incessantes, de chignage, de courses dans le corridor en rigolant, d'accidents de course, de livres, jouets, vêtements qui traînent, une maison pleine de vie, quoi! Vous connaissez?

Et si on y ajoute une petite percée dentaire et tout ce qui va avec, une phase d'affirmation de soi, une montée de testostérone, une présentation orale à préparer, un poulet trop cuit, des ''j'ai pas le goût d'aller jouer dehors bon!'', ça sonne une cloche aussi chez vous?

Résultat? (Outre ma petite escapade pour aller récupérer mon ordinateur chez le docteur où j'ai savouré le doux plaisir de rouler, latté à la main, dans une voiture silencieuse un samedi après-midi!)

Je me suis enfermée dans mon atelier samedi soir. J'avais le goût de parler à une seule personne: ma machine à coudre. Ça faisait trop longtemps que nous n'avions pas eu une bonne séance de jasette ensemble!




Ça faisait trop longtemps que mon cerveau ne s'était pas concentré à 200% sur une seule et unique tâche! Et que dire de ces tissus qui me regardaient avec l'air de dire: mais qu'attends-tu pour venir jouer avec nous?





Devinez ce que j'ai créé? Ooh, c'est difficile. Je vais vous le dire.


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Un sac!! Avouez que vous êtes surprises!



Mais pas autant que mon doux qui, une chance qu'il était assis, en voyant le résultat de mes deux heures de travail a laissé tomber un: - Hein? Encore un autre sac?!? T'en avais pas déjà assez?

Ben non. Il est différent celui-là. Il est plus profond. Il a un ruban pour le fermer. Les tissus sont plus appropriés à la douce saison qui s'en vient.



Aaah les hommes. Ils n'y comprennent rien aux sacs!(rire)




Et pour celles qui mangent du tissu pour déjeuner, vous aurez reconnu les imprimés de cette chère Heather Bailey! Le patron, lui? Tiré du livre Handmade home. Vraiment faff à faire, comme le dit si bien un petit garçon que je connais. (ahem.)



vendredi 19 mars 2010

{ce moment}

{ce moment} - Un rituel du vendredi par Soule mama. Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un simple, spécial, extraordinaire moment. Un moment que nous désirons capturer, savourer et se rappeler pour toujours. Si vous êtes inspirées à faire la même chose,laissez ici un lien vers votre 'moment' dans les commentaires pour que tous puissent aller le voir sur votre blogue.

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jeudi 18 mars 2010

Regarder le quotidien sous un autre oeil

Ceci n'est pas un salon en désordre.





C'est une maison. Une cachette!


Ceci n'est pas un manque d'espace ou de bureau.



C'est suivre le soleil pour s'inspirer!


Ceci n'est pas une petite fille laissée seule à elle-même à la table.



C'est une petite qui joue avec une débarbouillette. Qui apprend en s'amusant!


Ceci n'est pas que de simples photos.


C'est une belle opportunité pour un garçon de quatre ans d'apprendre à voir le monde de façon créative. Avec ses propres yeux. C'est une façon de s'amuser. De créer. Et d'être fier de lui!

mercredi 17 mars 2010

Décorer à la sauce familiale

Nos oeuvres sont maintenant bien en vue sur un pan de mur de la maison. Ça met une jolie touche de couleurs sur ce grand mur gris! Vous savez, depuis que j'ai laissé tombé l'idée d'avoir une maison du type magazine déco et que j'ai décidé de faire place à nos couleurs personnelles en tant que famille, la maison est tellement plus chaleureuse, plus joyeuse! Ça fait du bien de lâcher prise et de s'amuser! Ça fait maintenant plus de six ans que nous vivons dans une maison aux couleurs, odeurs et sons de la petite enfance; c'est le bonheur!







Notre table de la nature a, quant à elle, élu domicile sur le buffet de la salle à manger. Après avoir cherché, cherché et encore cherché le bon endroit pour ce faire, j'ai soudain réalisé que le meilleur endroit - c'est-à-dire, à la vue de tous, hors de la portée de petite O, dans un lieu plutôt tranquille où personne ne risque de courir tout près et de tomber sur tout notre attirail - était le buffet, tout près de notre table à manger. C'est un endroit qui nous convient à merveille pour le moment. 







Et vous, est-ce que le fait d'avoir des enfants a modifié vos goûts (de façon passagère ou permanente) en matière de décoration?